L’URDLA …. késako ?
À Lyon, en 1978, quelques artistes s’associèrent pour sauver d’une destruction imminente une imprimerie lithographique désuète et en faillite. Ce patrimoine sauvegardé (presses historiques, pierres lithographiques centenaires), il fallut en définir l’usage.
Dans le même temps se dessinait un projet politique de décentralisation culturelle. Ainsi l’URDLA assuma sa part d’engagement pour une diffusion démocratique de l’art vivant tout en affirmant son indépendance à l’égard des modes et du marché. Car avant d’être un établissement l’URDLA est avant tout une volonté éthique portée par la connivence de ses concepteurs et de ses membres.
Depuis 1986, à Villeurbanne, une ancienne usine de 1000 m2 abrite le Centre international estampe & livre, disposant de la chaîne intégrale d’édition de l’image et du texte.
L’équipe de maîtres-techniciens anime :
- un atelier de lithographie ;
- un atelier de taille-douce ;
- un atelier de typographie ;
- un équipement informatique ;
- une galerie d’exposition et de rencontres ;
- un magasin et quelque 2 000 estampes disponibles ;
- un centre de documentation ;
- une librairie
Dans un premier temps, atelier collectif, l’URDLA offrit aux artistes de la région des équipements jusqu’alors tous groupés à Paris. Mais sa réputation ne tarda pas à s’épanouir, matérialisée par une participation régulière au SAGA et à la Foire de Bâle. C’est le nombre et le prestige des artistes accourus qui affermissent définitivement son rayonnement international.
Aujourd’hui, ce cumul d’expériences, d’échanges avec des centaines de peintres de toutes générations et nationalités, confère à l’URDLA une place prééminente en Europe parmi les éditeurs d’estampes. Quant aux graveurs invités, ils y trouvent les conditions de travail optimales et toutes les ressources techniques qu’ils puissent requérir.
Avec l’appui du Ministère de la Culture et de sa Direction régionale, de la Région Rhône-Alpes et de la Ville de Villeurbanne, le domaine de compétence de l’URDLA s’est graduellement étendu : son activité d’éditeur de livres se manifeste chaque année dans les salons professionnels ; les catalogues d’expositions thématiques restent d’utiles références pour les amateurs ; la revue trimestrielle Ça Presse, tiré à 600 exemplaires, tisse sans cesse de nouveaux liens avec le monde cultivé ; enfin, la collection complète des éditions constitue, in situ, un cabinet d’estampes immédiatement accessible.
Notre visite:
Nous avons été impressionné par la taille des presses à litho en particulier , nous sommes régalés des explications de notre guide, Fabienne, de l’exposition et surtout de tout ce qui il avait dans tous les cartons!
Petit voyage très intéressant , instructif. Nous revenons la tête pleine d’idées et surtout de motivations et d’envies de continuer nos travaux , nos explorations techniques etc ……
Un grand merci à Fabienne, et un grand merci au service culturel de laCCDLV.
La lithographie servait , avant l’invention de la reprographie offset à imprimer tous les bons de commande, carnet à souche, etc…
pierre encore en place sur la presse
on discute technique !
et ils se font même les encres !
explication technique du travail au burin sur cuivre.
essuyage au filet de protection des fruits : récup. methode suisse !
palette à vernis: carton à gâteau … c’est suisse aussi ça ???
côté musée : les vieilles presses .
la presse à taille douce